Dunes

Au milieu des dunes d’Afrique, d’Arabie, de Chine ou d’ailleurs, l’explorateur, le rêveur, le chamelier impriment leurs pas dans un univers aride et radieux, indéfiniment répété, et si liquide parfois, si semblable à l’océan, qu’il leur semble fouler un flot arrêté et tempétueux, aux proportions monstrueuses, seulement lissé, rainuré, régénéré, remodelé par un vent jaloux qui, derrière eux, se hâtera d’effacer leurs traces.

Paradoxalement pourtant, les mers et les vagues de sable, chacune à leur manière, expriment dans le même temps, intensément parfois, et dans ce qu’elle a de plus inexorable, la vie minérale qui subit l’emprise du temps et de la latitude, le rythme des saisons, la dilution de l’eau, le transport du vent. C’est à dire la vie qui court depuis le plus reculé des âges, dans ce qu’elle a d’irréductiblement complexe, de magnifique, de confondant aussi….

Admirer et comprendre les déserts. S’émerveiller, par le spectacle sans cesse renouvelé qu’offrent les photographies de cet ouvrage. Connaître la formation, l’évolution et la vie des dunes, grâce à la clarté et à la rigueur scientifique des auteurs.

Le livre DUNES fut publié aux éditions VILO en Anglais, en Français avec le partenariat de GEO, et en Allemand avec NATIONAL GEOGRAPHIC

280 pages / 29 x 32 cm

Edition VILO. Juin 2002

ISBN 2-719-105-783

Exploration

Images du livre

Dans les dunes, le rêveur, le promeneur impriment leurs pas dans un univers aride et radieux, indéfiniment répété, et si liquide parfois, si semblable à l’océan, qu’il leur semble fouler un flot arrêté et tempétueux, aux proportions monstrueuses, seulement lissé, rainuré, régénéré, remodelé par un vent jaloux qui, derrière eux, se hâtera d’effacer leurs traces.
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Revue de presse

La Croix
Des dunes, ces collines de sable formées par le vent, il y en a partout. Et même sur nos plages. Il y en a donc ceux qui détestent ces grains dores qui s’infiltrent partout et collent à la peau. Ceux aussi qui s’allongent à même le sable avec une réelle volupté. Ceux encore qui prennent plaisir à fouler longuement- et parfois péniblement- ce sol tendre qui se dérobe sur leurs pas. Ceux enfin qui, à l’instar des Touaregs, ont pour les dunes, une dévotion particulière.

Le soleil ajoute une image à toutes les images, dit un poème. Les vues, il est vrai, somptueuses, sont changeantes à mesure que les rayons montent ou déclinent invariablement. De fait, il n’y a probablement pas plus beau ni plus dépaysant, que le livre DUNES.

Pour un peu, on ne parlerait pas de photographies mais d’images, tellement les décors s’y prêtent. On tourne les pages, souvenirs ou promesses de voyages, invitations aux rêves, de l’envol pourpre des flamands au troupeau de dromadaires qui avance élégamment pour rejoindre l’oasis de Sharurah, près de la frontière du Yémen. Car les déserts, à l’inverse d’une idée trop commune, ne sont pas tous désertiques. On y trouve de la vie, du recueillement, du bonheur.

Ce sentiment qui vous étreint sans palabres tout au long de cette œuvre grand format, ce sablier qui égrène et éclaire également d’un regard scientifique la formation et l’évolution des dunes. Comme il y a des disques d’or, DUNES est un livre d’or. – Jean Marie SAFRA
Jean Marie SAFRA – La Croix
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Le Monde
Il suffit d’une fois et plus jamais le désert ne quitte son visiteur.

En marchant quelques jours sur les dunes ou dans les rocailles, en dormant quelques nuits sous la voûte des étoiles, le voyageur a les sentiments d’avoir approché une sorte d’éternité. Pourtant les déserts ne sont pas figés, ils bougent, ils vivent, dans un lent mouvement qui n’appartient qu’à eux.

DUNES montrent comment ces univers de l’infini sont peuplés d’histoires, solides comme du roc, et de chimères, vieilles comme le monde. C’est ainsi qu’en remontant 500 millions d’années de la géologie du Sahara, les auteurs parlent d’ « épopée » et d’ « odyssée ».

Francis Tack et Paul Robin traversent bien d’autres déserts comme ceux de Chine ( « l’ infréquentable Takla Makan ») , le Libyque ( « une épouvantable solitude ») ou celui du Namib ( « l’ ancêtre » ). Ils sont revenus de leur quête avec un très bel ouvrage et le « vertige des sables ».
Bruno Caussé – Le Monde
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Amazon.fr
On se souvient de l’image de ce vieil homme, Théodore Monod, arpentant encore à quatre-vingt-seize ans le désert Libyque, à dos de chameau, parcourant inlassablement ces étendues recouvertes de sable, en quête de minerais, de fleurs et de plantes sauvages… C’était l’image d’un humaniste, toujours émerveillé, en communion avec la terre, empli sereinement de respect pour le monde qui nous entoure, humble devant l’éternel, certes et plus encore devant Dame nature.

Cet album somptueux pourrait être une illustration des voyages et de la passion de Théodore Monod. L’homme n’y paraît pas, sinon en filigrane. Et pourtant, toute sa philosophie se décline ici à travers de superbes images en couleurs, sur de pleines pages : le massif du Hoggar dont les lambeaux noirs rocheux ont pris la forme d’une forteresse, l’oued Tagrera dans le sud algérien avec ses bourgeonnements de grès, l’erg du Ténéré au maillage de sable complexe, le parc du Namib encadré par la rivière Kuiseb, la chaleur du Sahara occidental, une ligne de végétation dans le lit de la Saoura, les lacs Ounianga au nord du Tchad multipliant les oasis, les fonds de la lagune de Walvis Bay en Namibie… Ici un envol de flamands, un lézard paressant, là une gazelle isolée, des dromadaires en route vers l’infini…

Rien de moins qu’une invitation au voyage et à la connaissance (sur la faune, la flore et les peuples) Dunes se veut un panorama de la planète des sables, de l’Inde à Afrique, des États-Unis à la Chine, à parcourir et cheminer, allègrement.
Céline Darner – Amazon.fr
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